AESA à la biennale Amazigh stéphanoise
- Le 16/10/2019
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Comme il y a deux ans, l’association Numidya de Saint-Etienne a organisé la Biennale amazigh stéphanoise et des musiques du monde, un évènement dont le riche programme s’est déroulé sur toute la journée du 5 octobre au Centre des Congrès, rue Ponchardier.
L’objectif de ce projet d’après Madame SIDOUS présidente de Numidya était de créer un évènement culturel tous les deux ans reposant sur les musiques, l’artisanat et plus généralement la découverte de la culture berbère : « Par la diversité de son programme, nous avons voulu donner à chacun l’occasion de se rencontrer, d’échanger et ainsi de contribuer au mieux vivre ensemble »
L’association « Aghbala Et Ses Amis » a été conviée à ce cette rencontre importante et après plusieurs réunions de préparation, le RDV a été donné pour le même jour à 8h00 du matin, afin de garnir le stand qui nous été dédié pour présenter au mieux le village d’Aghbala et faire connaitre notre association AESA et ses objectifs.
Les échanges avec les différents participants ont commencé tôt, nous avons ainsi fait connaissance avec plusieurs associations venues de la Loire et d’ailleurs. Nous avons particulièrement apprécié le passage de Mr PERDRIAU, Maire de Saint-Etienne, auprès duquel, nous avons réitéré notre à difficulté à trouver un local permanent à notre association.
Une projection de notre site internet ainsi que des différentes actions effectuées par AESA depuis 2014 date de sa création a été faite sur grand écran.
Le riche programme nous a obligé de nous disperser dès le début des conférences vers midi, mais la tournée de Said Akhelfi et sa troupe composée d’un joueur de tambour, d’un autre au tbal (Tambourin) et de 2 à la cornemuse (el ghita)) a enchanté les présents. Surtout après la dance remarquée de la femme Chaoui. Nous avons découvert un grand artiste qui a eu la bienveillance de revenir nous voir et de nous raconter son riche parcours professionnel. Son dernier album intitulé « EL BADJIA NATH KHIAR ou la colline oubliée » comporte des chansons pleines de bon sens sur l’actualité de la Kabylie. La chanson « ikchem SUS AGH TOUDRINE » révèle tout le talon d’un maitre philosophe qui se pose les questions sur l’arrivée massive des nouveaux charlatans-sorciers qui polluent les traditions ancestrales des villages. Nous avons appris qu’il a accompagné tous les chanteurs de l’immigration, il a notamment accompagné Taous Amrouche en 1975 au théâtre de la ville de Paris en présence de de hautes personnalités…..Nous tenons à travers ces quelques lignes à lui rendre hommage pour son œuvre colossale.
L’excellent film « les ramiers blancs » que nous recommandons à tous, nous a transporté vers les magnifiques paysages de Kabylie. L’histoire d’une maman qui attendait le retour de son fils parti à la guerre a fait pleurer toute l’audience. Nous remercions vivement MR Mouzaoui Ali le réalisateur pour ce chef-d’œuvre qui honore la culture berbère. Le débat très relevé qu’il a mené après la fin de la projection a tenu toutes ses promesses.
La soirée était riche en couleurs : après la chorale Tiliwa se sont suivies les danses berbères et le tout couronné par le groupe AMZIK qui a présenté une panoplie de reprises en proposant aussi de nouvelles sonorités, de nouveaux sujets qui au final nous caractérisent.
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